LES MACHINES de Maurice CAREME

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Entre peinture et poésie...

Les machines avaient commencé

Par rire comme des enfants

Qui semblaient vouloir amuser

Les gens de tous les continents.

Puis elles avaient grandi

Qu’elles étaient devenues comme

Des adolescents, puis des hommes

Précieusement munis d’outils.

Enfin, se fiant au silence

Et à la morne indifférence

De ceux qui en usaient,

Elles se mirent lentement

A devenir ces lourds géants

Qui nous broient dans leurs rêts.

Maurice CAREME
‘’L’envers du miroir’’ 1973

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