PORT de Raymond QUENEAU

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Entre peinture et poésie...

Le mur qui s’allonge

Et le toit qui plonge

Les bois tout pourris

Ne sont plus ici.

La grue très oblique

Les porcs les barriques

Bien que disparus

Sont rien moins que vus.

Ce bateau sans grâce

Près du ciel s’efface

Laissant le jour gris

S’enfuir avec lui.

Poésie de Raymond QUENEAU.
‘’Les Ziaux’’ in l’Instant Fatal 1943

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